avec l’Orchestre du CNA
https://nac-cna.ca/fr/event/36126
Événement en personne
Accompagnée de l’Orchestre du CNA et du pianiste invité Jonathan Biss, Jessica Cottis prendra la baguette pour ces deux représentations d’un classique de Beethoven avec une touche contemporaine. Dans City Stanzas, Sally Beamish répond au Concerto pour piano no1 de Beethoven avec une vision musicale résolument moderne et personnelle. Prokofiev disait de sa Cinquième symphonie, tendre et...
Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,CanadaPar son magnétisme et son dynamisme, la puissante chef d’orchestre Jessica Cottis est capable de propulser les ensembles d’instrumentistes vers de nouveaux sommets. Elle a dirigé certains des meilleurs orchestres du monde, de Londres à Sydney en passant par Los Angeles et Singapour. L’Orchestre du CNA est fier de l’accueillir pour ces représentations célébrant le génie enfiévré de Ludwig van Beethoven, qui a d’ailleurs écrit la finale de ce premier concerto (qui, aussi déconcertant soit-il, n’était pas son premier) juste deux jours avant la première.
Beethoven a dédié cette œuvre à l’une de ses élèves, la princesse Anna Louise Barbara Odescalch, ou Babette pour les intimes. Deux cents ans plus tard, le concerto est réimaginé par Sally Beamish, dont le nom est l’un des plus connus de l’univers contemporain de la composition britannique, et est interprété par le pianiste de renommée mondiale Jonathan Biss et l’Orchestre du CNA.
Le compositeur Sergei Prokofiev a quitté sa Russie natale en 1917. Il a connu le succès aux États-Unis et à Paris, mais Staline voulait qu’il revienne et a tenté de le convaincre pendant plusieurs années. Prokofiev a fini par retourner en URSS en 1936. Mieux que d’autres, il a su composer avec l’environnement politique et culturel changeant et dangereux du régime stalinien. Mais tout n’était pas rose. Son entraînante Cinquième symphonie va du tendre à l’envoûtant en passant par la joie et la frénésie. En public, le compositeur l’a décrit comme une « glorification de l’esprit humain… de l’homme libre et heureux. » Mais nous ne saurons jamais ce qu’il en pensait réellement.