31 oct 2020 - 20 h 90 minutes sans entracte.
Date de diffusion originale : samedi 31 octobre 2020
Le retour grandiose de l’Orchestre du CNA dans la Salle Southam !
Ce concert marque le début d’une nouvelle ère. Les portes de l’orchestre sont maintenant grandes ouvertes. Nous vous proposons une musique portant à réfléchir, à contempler et à célébrer.
Le concert s’ouvre de façon calme et introspective avec Lyric for Strings de George Walker. Cette œuvre a été écrite en 1946 et s’intitulait alors Lament. À l’époque, Walker n’avait que 24 ans. Il est le premier compositeur afro-américain gagnant d’un prix Pulitzer. Son talent artistique demeure toujours autant d’actualité.
Cette sombre réflexion sur 2020 précède une explosion d’espoir, de dynamise et d’ambition grâce à Starburst de Jessie Montgomery. À l’image de son titre, cette œuvre est rapide, extravertie et brillante. Elle a été commandée par la Sphinx Organization, un organisme phare souhaitant changer des vies par le biais de la diversité en arts.
Notre premier soliste, Christ Habib, a choisi d’interpréter le Concerto pour guitare et orchestre à cordes de Jacques Hétu. Christ soutient que cette œuvre québécoise devrait faire partie du répertoire des guitaristes classiques.
Vous entendrez ensuite Knoxville : Summer of 1915 de Samuel Barber. Cette œuvre lyrique de forme libre a été choisie par la soprano Jonelle Sills. Ce témoignage musical beau et poignant évoque, dans une perspective enfantine, l’environnement sonore d’une soirée d’été dans une petite ville. Jonelle l’a entendue pour la première fois à l’école Glenn Gould. Elle a saisi la chance de nous l’interpréter.
Jonelle narrera aussi Portrait of a Queen de Carlos Simon. Cette œuvre raconte l’histoire des femmes noires de la royauté africaine par l’entremise de l’esclavage, de Jim Crow et de l’église matriarcale. Le texte a été écrit par une amie du compositeur, Courtney Ware. Elle affirme : « Même si la Reine représente les femmes noires en Amérique et en Afrique, elle prend plusieurs dimensions. Son histoire est un mélange de douleur, de difficultés, d’espoir et de triomphe ». Pour plus de détails : cliquez ici.
Nous terminons avec une musique contemplative, calme et réconfortante (Solace). Cette œuvre de Jocelyn Morlock, lauréate de prix JUNO, contient de magnifiques solos interprétés par deux membres de notre merveilleux orchestre : Yosuke Kawasaki (violon) et Julia MacLaine (violoncelle).
À propos de cette œuvre, Jocelyn affirme :
« Dans ma première année d’université, j’ai abandonné mon programme en sciences pour aller vers la composition. J’ai entendu toutes sortes de musiques que je ne connaissais pas. C’était fascinant, comme si je découvrais des couleurs. La joie et la beauté profondes de la Missa L’Homme Armé de Josquin m’ont inspirée pour Solace.
« Contrairement à la plupart des œuvres pour orchestre à cordes, Solace demande à ce que l’ensemble soit divisé en trois sous-groupes :
CRÉDITS
Réalisateur, son : Carl Talbot, Productions Musicom
Ingénieur du son : Charles Gagnon
Réalisateur et aiguilleur : Ian Cameron
Assistant à la musique : Jonathan Patterson
Caméramans : Matthew Cameron, Jonathan Durand, Sharif Mirshak
Éditeur vidéo : Nick Jewell, Ian Cameron
Pilote de drone : Liam Olders
Merci au chapitre 180 de la FCM et au chapitre 471 de l’AIEST.
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SIMON Portrait of a Queen
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Agent exclusif : Bill Holab Music.
George Theophilus Walker (1922-2018) was born in Washington, D.C. June 27, 1922 of West Indian-American parentage.
George Walker became the first Black composer to receive the coveted Pulitzer Prize for music, for his work Lilacs (1996). In 2003 he was selected for inclusion in the Washington Music Hall of Fame (Washington, DC).
He became the first Black composer to be performed at the Cabrillo Festival in 2011. Additional awards in 2011 were received from the National Council of Negro Women and the Newark School for the Arts.
With his “notable” debut, as it was described by the New York Times, he became the first Black instrumentalist to perform in Town Hall, New York. In 1945 he was the first Black instrumentalist to appear with the Philadelphia Orchestra. The second movement of his String Quartet no. 1 (1946), entitled Lyric for Strings, has become the most frequently performed orchestral work by a living American composer. In 1950, George Walker became the first Black instrumentalist to be signed by a major management, the National Concert Artists.
In 1956, he became the first Black recipient of a doctoral degree from the Eastman School of Music as well as an Artist Diploma in Piano.
George Walker has composed over 90 works for orchestra, chamber orchestra, piano, strings, voice, organ, clarinet, guitar, brass, woodwinds, and chorus. His works have been performed by virtually every major orchestra in the United States and by many in England and other countries.
“This composer has finally gotten the recognition he deserves.” Zubin Mehta, conductor (Star Ledger, April 14, 1996)George Teophilus Walker (1922–2018) est né à Washington (D.C.) le 27 juin 1922 de parents d’origine antillaise et américaine.
Walker bouleversa les conventions tout au long de sa carrière : il fut le premier instrumentiste afro-américain à présenter un récital au Town Hall de New York (des débuts qualifiés de « notables » par le New York Times); à se produire avec l’Orchestre de Philadelphie en 1945; à être représenté par une agence artistique majeure (the National Concert Artists) en 1950; à obtenir, en 1956, un doctorat de l’École de musique Eastman (il y obtint également un diplôme d’artiste de piano); à remporter le prestigieux prix Pulitzer en musique pour Lilacs (1996); et à voir ses œuvres interprétées au Festival Cabrillo (2011).
Walker a composé plus de 90 œuvres pour orchestre, ensembles de chambre, piano, cordes, voix, orgue, clarinette, guitare, cuivres, vents et chœur. Elles ont été interprétées par pratiquement tous les orchestres les plus importants des États-Unis ainsi que par plusieurs ensembles du Royaume-Uni et d’ailleurs. Intitulé « Lyric for Strings », le deuxième mouvement de son Quatuor à cordes no 1 (1946) est aujourd’hui l’une des pièces symphoniques d’un compositeur américain les plus fréquemment jouées dans les salles de concert.
Intronisé au Panthéon de la musique classique à Washington en 2003, George Walker reçut également un prix du Conseil national des femmes noires américaines et de l’École des arts Newark en 2011.
« Ce compositeur est enfin reconnu à sa juste valeur » Zubin Mehta, chef d’orchestre (Star Ledger, 14 avril 1996)Jessie Montgomery is an acclaimed composer, violinist, and educator. She is the recipient of the Leonard Bernstein Award from the ASCAP Foundation, the Sphinx Medal of Excellence, and her works are performed frequently around the world by leading musicians and ensembles. Her music interweaves classical music with elements of vernacular music, improvisation, poetry, and social consciousness, making her an acute interpreter of 21st-century American sound and experience. Her profoundly felt works have been described as “turbulent, wildly colorful and exploding with life” (The Washington Post).
Jessie was born and raised in Manhattan’s Lower East Side in the 1980s during a time when the neighborhood was at a major turning point in its history. Artists gravitated to the hotbed of artistic experimentation and community development. Her parents – her father a musician, her mother a theater artist and storyteller – were engaged in the activities of the neighborhood and regularly brought Jessie to rallies, performances, and parties where neighbors, activists, and artists gathered to celebrate and support the movements of the time. It is from this unique experience that Jessie has created a life that merges composing, performance, education, and advocacy.
Since 1999, Jessie has been affiliated with The Sphinx Organization, which supports young African-American and Latinx string players. She currently serves as composer-in-residence for the Sphinx Virtuosi, their Organization’s flagship professional touring ensemble. She was a two-time laureate of the annual Sphinx Competition and was awarded their highest honor, the Sphinx Medal of Excellence. She has received additional grants and awards from the ASCAP Foundation, Chamber Music America, American Composers Orchestra, the Joyce Foundation, and the Sorel Organization.
The New York Philharmonic has selected Jessie as a featured composers for their Project 19, which marks the centennial of the ratification of the 19th Amendment, granting equal voting rights in the United States to women. Other forthcoming works include a nonet inspired by the Great Migration, told from the perspective of Montgomery’s great-grandfather William McCauley and to be performed by Imani Winds and the Catalyst Quartet; a cello concerto for Thomas Mesa jointly commissioned by Carnegie Hall, New World Symphony, and The Sphinx Organization; and a new orchestral work for the National Symphony.
Jessie Montgomery est une compositrice, violoniste et éducatrice primée. Lauréate du prix Leonard-Bernstein de la Fondation ASCAP et de la médaille d’excellence Sphinx, elle a composé des œuvres qui sont fréquemment interprétées par des musiciens et ensembles de premier plan partout dans le monde. Fine interprète de la vie et de l’expérience sonore des Américains au XXIe siècle, elle entremêle dans ses compositions musique classique, musique populaire, improvisation, poésie et conscience sociale. Le Washington Post a qualifié ses œuvres de « turbulentes, merveilleusement colorées et débordantes de vie ».
Montgomery est née et a grandi dans le Lower East Side de Manhattan. Dans les années 1980, ce quartier en pleine effervescence était le foyer par excellence de l’expérimentation artistique et du développement communautaire. Les parents de la compositrice – son père, musicien, et sa mère, conteuse et artiste de théâtre – participaient activement à la vie de leur quartier et emmenaient fréquemment leur fille aux manifestations, spectacles et soirées où se rassemblaient artistes, activistes et membres de la communauté pour faire la fête et appuyer les idées du temps. Forte de cette expérience inusitée, Montgomery s’est créé une existence qui allie composition, prestation, éducation et militantisme.
Montgomery collabore depuis 1999 avec l’organisation Sphinx, qui appuie les jeunes cordistes d’origine afro-américaine et latino-américaine. Elle est actuellement compositrice en résidence auprès de Sphinx Virtuosi, l’ensemble professionnel de tournées principal de l’organisation. Elle a d’ailleurs deux fois remporté le Concours Sphinx annuel et a obtenu sa plus haute distinction, la médaille d’excellence Sphinx. Montgomery a en outre reçu des récompenses de la Fondation ASCAP, de l’organisation Musique de chambre États-Unis, de l’Orchestre des compositeurs américains, de la Fondation Joyce et de l’organisation Sorel, notamment.
Jessie Montgomery a été choisie comme compositrice-vedette pour le Projet 19 du New York Philharmonic, qui soulignera le 100e anniversaire de la ratification du 19e amendement de la Constitution des États-Unis, lequel accorde aux femmes le droit de vote. Parmi ses autres projets en cours, notons un nonette évoquant la grande migration afro-américaine selon le point de vue de l’arrière-grand-père de la compositrice, William McCauley, qui sera interprété par Imani Winds et le quatuor Catalyst; un concerto pour violoncelle écrit pour Thomas Mesa dans le cadre d’une commande conjointe de Carnegie Hall, de l’Orchestre symphonique New World et de l’organisation Sphinx; et une nouvelle œuvre orchestrale pour le National Symphony.
Jacques Hétu (1938-2010) was born in Trois-Rivières, Quebec. He learned piano as a youth and then, in 1955, went to study music for at the University of Ottawa. He went on to study at the prestigious Montreal Conservatory, where won the school's premier prix in composition in 1961. After graduating from the Conservatory, Hétu was awarded a scholarship to continue his studies in Paris.
One of Canada’s most esteemed and frequently performed composers, Hétu’s catalogue includes some 70 works, including symphonies, opera, choral and chamber music, and concertos for numerous instruments.
Hétu's career gained momentum with Glenn Gould’s recording of his Variations, Opus 8 for piano in 1967. In 1976, Hétu’s Fantasy, Opus 21 for piano and orchestra was the set Canadian piece at the Montreal International Music Competition. His Symphony No. 3 - judged by Eric McLean as “one of the most worthwhile creations of a Canadian composer in more than a decade” (Montreal Star, 26 Oct 1977) - appeared on the program of the National Arts Centre Orchestra’s European tour in 1990.
Jacques Hétu garnered many honours, winning SOCAN’s Jan V. Matejcek prize seven times, as well as both a Western Music Award and a Juno for the 2004 recording of Jacques Hétu: Concertos. In 1989 he was made a member of the Royal Society of Canada and in 2001 he was named an Officer of the Order of Canada.
Jacques Hétu taught 1963-77 at Laval University, giving classes in music literature and analysis, introducing an orchestration course, and establishing a composition class. Hétu also taught composition 1972-73 and 1978-79 at the University of Montreal and taught at the Université du Québec à Montréal 1979-2000, where he was director of the Music Department 1980-82 and 1986-88.
Né à Trois-Rivières, Jacques Hétu (1938–2010) commença le piano à l’adolescence et s’inscrivit en musique à l’Université d’Ottawa en 1955. Il entra ensuite au prestigieux Conservatoire de musique de Montréal, qui lui décerna le premier prix de composition en 1961. Diplôme et bourse d’études en poche, il poursuivit sa formation à Paris.
La carrière de Hétu prit véritablement son envol en 1967 lorsque Glenn Gould enregistra ses Variations pour piano (opus 8) en 1967. Sa Fantaisie pour piano et orchestre (opus 21) fut la pièce canadienne imposée au Concours international de musique de Montréal en 1976. Décrite comme « l’une des créations les plus dignes d’intérêt qu’un compositeur canadien ait écrites depuis plus d’une décennie » (Eric McLean, Montreal Star, 26 octobre 1977), sa Symphonie no 3 fut interprétée par l’Orchestre du Centre national des Arts au cours de sa tournée européenne de 1990.
À l’Université Laval, Jacques Hétu enseigna l’analyse et la littérature musicale, inaugura un cours d’orchestration et institua un cours de composition (1963–1977). Il enseigna aussi la composition à l’Université de Montréal (1972–1973 et 1978–1979) et enseigna à l’Université du Québec à Montréal (1979–2000), où il fut directeur du département de musique (1980–1982 et 1986–1988).
Le catalogue de Hétu comprend quelque 70 œuvres – y compris symphonies, opéras, pièces chorales, musique de chambre et concertos pour une variété d’instruments – lesquelles font de lui l’un des compositeurs canadiens les plus joués dans le monde.
Le compositeur a obtenu de nombreuses récompenses, y compris le prix Jan V. Matejcek de la SOCAN à sept reprises ainsi que le prix JUNO de l’enregistrement de l’année et un Prix de la musique canadienne de la côte ouest pour son album Jacques Hétu : Concertos. Il a été nommé membre de la Société royale du Canada en 1989 et Officier de l’Ordre du Canada en 2001.
Christ Habib (born 1996) started playing classical guitar when he was six years old, and at 10 years old he was accepted at the Conservatory of Music in Gatineau.
Christ has distinguished himself in many competitions, the most recent ones being the National Music Festival in Saskatoon where he won first place, and the music competition of Pierre-de-Saurel, where he won the first prize in classical guitar as well as the chamber music category with his guitar duo partner Félix Dallaire. He was also a finalist in international competitions such as the international competition of the Guitar Academy of Boston where he won the 3rd place and the international guitar competition at Domaine Forget in 2016 and 2019 where he received the 2nd place.
As his career grows, he has made numerous video recordings and recently had his debut concert at the Montreal Place des Arts for the Mélodînes Concert Series (2020) and was recently named one of CBC’s Top 30 Classical Musicians Under 30.
He recently finished his Master’s Degree in music with Patrick Roux at the Conservatory of Music in Gatineau where he received a prize in chamber music and graduated with honours.
Christ plays on a 2017 traditional cedar top classical guitar made by Douglass Scott.
C’est à partir de l’âge de 6 ans que Christ Habib (né 1996) commence l’apprentissage de la guitare classique. Il fait son entrée au Conservatoire de musique de Gatineau dès l’âge de 10 ans.
Ce musicien passionné s’est distingué à plusieurs occasions, notamment lors de nombreux concours. Par exemple, il a remporté la 2e place au Concours international de guitare classique du Domaine Forget en 2016 et 2019. Il a aussi gagné la 1re place en guitare classique et en musique de chambre, en duo avec le guitariste Félix Dallaire, au Concours de musique de Pierre-de-Saurel en 2018. Il a aussi remporté la 3e place au Concours international de l’Académie de guitare de Boston en 2018. Plus récemment, il a gagné le premier prix dans la catégorie guitare classique au Concours national de Musique (FCMF) à Saskatoon (2019).
Sa carrière est en plein essor. Il a enregistré plusieurs vidéos et a fait ses débuts à la Place des Arts de Montréal dans le cadre de la série Les Mélodînes (janvier 2020). De plus, il fait partie de la liste 30 Canadian classical musicians under 30 de CBC (édition 2020). À la fin de son parcours au Conservatoire de musique de Gatineau, il a obtenu la mention « Prix » en musique de chambre et la mention « Prix avec grande distinction » pour son récital de fin de maîtrise (classe de Patrick Roux). Christ joue sur une guitare classique traditionnelle en cèdre de Douglass Scott (2017).
Samuel Barber’s (1910-1981) music, masterfully crafted and built on romantic structures and sensibilities, is at once lyrical, rhythmically complex, and harmonically rich. Born March 9, 1910 in West Chester, Pennsylvania, Barber wrote his first piece at age seven and attempted his first opera at age 10. At the age of 14 he entered the Curtis Institute, where he studied voice, piano, and composition. Later, he studied conducting with Fritz Reiner.
At Curtis, Barber met Gian Carlo Menotti with whom he would form a lifelong personal and professional relationship. Menotti supplied libretti for Barber’s operas Vanessa (for which Barber won the Pulitzer) and A Hand of Bridge. Barber’s music was championed by a remarkable range of renowned artists, musicians, and conductors including Vladimir Horowitz, John Browning, Martha Graham, Arturo Toscanini, Dmitri Mitropoulos, Jennie Tourel and Eleanor Steber. His Antony and Cleopatra was commissioned to open the new Metropolitan Opera House at Lincoln Center in 1966.
Barber was the recipient of numerous awards and prizes including the American Prix de Rome, two Pulitzers, and election to the American Academy of Arts and Letters. The intensely lyrical Adagio for Strings has become one of his most recognizable and beloved compositions, both in concerts and films.
Read more here: https://www.wisemusicclassical.com/composer/72/Samuel-Barber/
Samuel Barber (1910–1981) s’appuie sur l’esprit et l’architectonique romantiques pour produire magistralement une musique lyrique aux rythmes complexes et aux riches harmonies. Né le 9 mars 1910 à West Chester, en Pennsylvanie, Barber composa sa première pièce à 7 ans et son premier opéra, trois ans plus tard. Entré à l’Institut Curtis à 14 ans, il y étudia le chant, le piano et la composition. Il fut aussi l’élève de Fritz Reiner en direction orchestrale.
À l’Institut Curtis, Barber noua des liens personnels et professionnels avec Gian Carlo Menotti qui durèrent tout au long de sa vie. Ce dernier rédigea le livret de ses opéras Vanessa (lauréat du prix Pulitzer) et A Hand of Bridge. Une remarquable gamme d’artistes, musiciens et chefs d’orchestre réputés – tels Vladimir Horowitz, John Browning, Martha Graham, Arturo Toscanini, Dmitri Mitropoulos, Jennie Tourel et Eleanor Steber – contribuèrent à faire connaître sa musique. Son opéra Antony and Cleopatra fut le fruit d’une commande du Lincoln Center pour l’inauguration du Metropolitan Opera en 1966.
Barber a reçu de nombreuses récompenses, y compris le Prix de Rome américain et deux prix Pulitzer. Il a aussi été élu à l’Académie américaine des arts et lettres. L’Adagio pour cordes de Samuel Barber, magnifiquement lyrique, est aujourd’hui l’une de ses compositions les plus appréciées et les plus interprétées, tant en concert qu’au cinéma.
D’après : https://www.wisemusicclassical.com/composer/72/Samuel-Barber/
Canadian Soprano Jonelle Sills has been praised for her “...warm, full, elastic tone.” (Schmopera) Ms. Sills has recently been named as one of CBC Music’s classical “30 under 30” performers for 2020.
Some past roles include Mimì, Musetta (La Bohème), Countess (Le Nozze di Figaro), Roselinde (Die Fledermaus), Micaëla (Carmen) and Female Chorus (The Rape of Lucretia). Sills is a 2019 Dora award winner for “Outstanding performance of an Ensemble” in Vivier’s Kopernikus with Against the Grain Theatre.
Currently based in Toronto, Sills holds an Artist Diploma from the Glenn Gould School at The Royal Conservatory of Music and a Bachelor of Fine Arts from York University. Sills originated the role of Esther in Prestini’s, Vavrek and Strassberger’s Silent Light as a Resident artist at Banff Centre’s Opera in the 21st Century Program. Jonelle is honoured to be joining Vancouver Opera’s Yulanda M. Faris Young Artist Program for their 2020/2021 season.
Saluée pour sa voix « pleine, chaleureuse et malléable » (Shmopera), la soprano canadienne Jonelle Sills est au nombre des « Trente artistes classiques de moins de 30 ans les plus en vue » en 2020, selon CBC Music.
À l’opéra, elle a notamment interprété Mimì et Musetta (La Bohème), la comtesse (Les Noces de Figaro), Rosalinde (La Chauve-Souris) et Micäela (Carmen); elle a aussi été du chœur féminin dans The Rape of Lucretia. Sills et la distribution de Kopernikus de Vivier (Against the Grain Theatre) ont remporté le prix Dora de la meilleure prestation d’ensemble en 2019.
La soprano qui réside actuellement à Toronto est titulaire d’un diplôme d’artiste de l’École Glenn Gould (Conservatoire royal de musique) et d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université York. Dans le cadre de la résidence artistique Opera in the 21st Century du Centre des arts de Banff, elle a créé le rôle d’Esther dans Silent Light de Prestini, Vavrek et Strassberger. Jonelle Sills se réjouit de participer au Programme des jeunes artistes Yulanda M. Faris de l’Opéra de Vancouver pour la saison actuelle.
Carlos Simon is a native of Atlanta, Georgia whose music ranges from concert music for large and small ensembles to film scores with influences of jazz, gospel, and neo-romanticism. Simon was named as one of the recipients for the 2021 Sphinx Medal of Excellence.
Simon’s latest album, My Ancestor’s Gift, was released on the Navona Records label in April 2018. Described as an “overall driving force” (Review Graveyard) and featured on Apple Music’s “Albums to Watch”, My Ancestor’s Gift incorporates spoken word and historic recordings to craft a multifaceted program of musical works that are inspired as much by the past as they are the present.
As a part of the Sundance Institute, Simon was named as a Sundance Composer Fellow in 2018. His string quartet, Elegy, honoring the lives of Trayvon Martin, Michael Brown and Eric Garner was recently performed at the Kennedy Center for the Mason Bates JFK Jukebox Series. With support from the US Embassy in Tokyo and US/Japan Foundation, Simon traveled with the Asia/America New Music Institute (AANMI) in 2018 performing concerts in some of the most sacred temples and concert spaces in Japan.
Simon earned his doctorate degree at the University of Michigan, where he studied with Michael Daugherty and Evan Chambers. He has also received degrees from Georgia State University and Morehouse College. Additionally, he studied in Baden, Austria at the Hollywood Music Workshop with Conrad Pope and at New York University’s Film Scoring Summer Workshop.
Natif d’Atlanta, Carlos Simon compose des œuvres variées allant des pièces de concert pour petits et grands ensembles aux trames sonores de films, et puisant au jazz, au gospel et au néoromantisme. Il a obtenu la médaille d’excellence Sphinx 2021.
Intitulé My Ancestor’s Gift, le plus récent album de Simon est paru sous étiquette Navona Records en avril 2018. Qualifié de « grande force motrice » (Review Graveyard) et figurant au palmarès des albums à surveiller d’AppleMusic, il allie création parlée et enregistrements anciens, donnant ainsi vie à des œuvres musicales uniques d’hier et d’aujourd’hui.
Simon a été compositeur en résidence à l’Institut Sundance en 2018. La même année, il a obtenu le soutien de l’ambassade des États-Unis au Japon et de la Fondation États-Unis/Japon pour participer à l’Institut de musique nouvelle Asie/Amérique; il a alors présenté des récitals dans des salles de concert et quelques-uns des temples les plus sacrés du Japon. Son quatuor à cordes Elegy – qui rend hommage à Trayvon Martin, Michael Brown et Eric Garner – a récemment été interprété au Kennedy Center dans le cadre de la série Mason Bates JFK Jukebox.
Simon est titulaire d’un doctorat de l’Université du Michigan, effectué sous la direction de Michael Daugherty et Evan Chambers. Il est aussi diplômé de l’Université d’État de Georgie et du Collège Morehouse. Carlos Simon a poursuivi sa formation auprès de Conrad Pope à l’Atelier de musique hollywoodienne de Baden (Autriche) et à l’Atelier estival de trame sonore cinématographique de l’Université de New York.
The late Jocelyn Morlock (1969–2023) was one of Canada’s leading composers, who wrote compelling music that has been recorded extensively and receives numerous performances and broadcasts throughout North America and Europe. Born in Winnipeg, she studied piano at Brandon University, and later earned a master’s degree and a Doctorate of Musical Arts from the University of British Columbia, where she was recently an instructor and lecturer of composition. The inaugural composer-in-residence for Vancouver’s Music on Main Society (2012–14), she took on the same role for the Vancouver Symphony Orchestra from 2014 to 2019.
Jocelyn had close ties with the National Arts Centre Orchestra, who in 2015, commissioned My Name is Amanda Todd, a powerful work about the teen from Port Coquitlam, BC, who took her own life due to cyberbullying. It subsequently won the 2018 JUNO Award for Classical Composition for the Year.
“With its shimmering sheets of harmonics” (Georgia Straight) and an approach that is “deftly idiomatic” (Vancouver Sun), Morlock’s music has received numerous national and international accolades, including Top 10 at the 2002 International Rostrum of Composers, the Mayor’s Arts Award for Music in Vancouver (2016) and the JUNO award for Classical Composition of the Year (My Name Is Amanda Todd, 2018).
Most of Morlock’s compositions are for small ensembles, many of them for unusual combinations like piano and percussion (Quoi?), cello and vibraphone (Shade), bassoon and harp (Nightsong), and an ensemble consisting of clarinet/bass clarinet, trumpet, violin and double bass (Velcro Lizards). Cobalt, a concerto for two violins and orchestra, was her first commission for the National Arts Centre Orchestra, in 2009. Her first full-length CD, also titled Cobalt, was released on the Centrediscs label in 2014.
La regrettée Jocelyn Morlock (1969-2023) était l’une des compositrices les plus en vue du Canada. On lui doit une œuvre fascinante qui a fait l’objet d’un grand nombre d’enregistrements et a été jouée et diffusée à de nombreuses reprises en Amérique du Nord et en Europe. Née à Winnipeg, elle a étudié le piano à l’Université de Brandon, avant d’obtenir une maîtrise et un doctorat en musique de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a récemment œuvré comme chargée de cours et enseigné la composition. Première compositrice en résidence de la Music on Main Society de Vancouver (2012-2014), elle a assumé le même rôle auprès de l’Orchestre symphonique de Vancouver de 2014 à 2019.
Jocelyn entretenait des liens étroits avec l’Orchestre du Centre national des Arts qui, en 2015, lui avait commandé My Name is Amanda Todd, une œuvre puissante sur l’adolescente de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, qui s’est enlevé la vie après avoir subi de la cyberintimidation. L’œuvre a ensuite remporté le prix JUNO 2018 à titre de composition classique de l’année.
Ses « harmonies chatoyantes » (Georgia Straight) et son approche « adroitement personnelle » (Vancouver Sun) ont valu à Jocelyn Morlock de nombreux prix, au pays comme à l’étranger : classement parmi les 10 finalistes à la Tribune internationale des compositeurs en 2002; le Mayor’s Arts Award dans la catégorie Musique, à Vancouver (2016); et le Prix JUNO de la Composition classique de l’année pour My Name Is Amanda Todd (2018).
La plupart des compositions de Jocelyn Morlock sont destinées à de petits ensembles, plusieurs d’entre elles pour des combinaisons inhabituelles, telles piano et percussions (Quoi?), violoncelle et vibraphone (Shade), ou basson et harpe (Nightsong). Velcro Lizards a été composée pour un ensemble formé d’une clarinette ou d’une clarinette basse, d’une trompette, d’un violon et d’une contrebasse. Cobalt, sa première œuvre commandée par l’Orchestre du Centre national des Arts, a été créée par ce dernier en 2009; ce concerto pour deux violons et orchestre figure sur son premier album complet, aussi intitulé Cobalt, paru sous étiquette Centrediscs en 2014.
Yosuke Kawasaki currently serves as Concertmaster of the NAC Orchestra and Guest Concertmaster of the NHK Symphony Orchestra in Tokyo. His versatile musicianship allows him to pursue a career in orchestra, solo, and chamber music. His orchestral career began with the Montgomery Symphony Orchestra and soon led to the Mito Chamber Orchestra, the Saito Kinen Orchestra, and the Japan Century Orchestra, all of which he led as concertmaster. His solo and chamber music career spans five continents, collaborating with artists such as Seiji Ozawa, Pinchas Zukerman, and Yo-Yo Ma and appearing in the world's most prestigious halls such as Carnegie Hall, Suntory Hall, and the Royal Concertgebouw.
Yosuke's current regular ensembles are Trio Ink and the Mito String Quartet. His passion for chamber music led to his appointment as Music Director of the Affinis Music Festival in Japan. He is also an artistic advisor to the chamber music festival Off the Beaten Path in Bulgaria.
As an educator, Yosuke has given masterclasses and performed alongside students in schools across Canada. Well-versed in the string quartet literature, he was entrusted by Seiji Ozawa as the youngest faculty member of the Ozawa International Chamber Music Academy at age 26. He was also an adjunct professor of violin at the University of Ottawa School of Music from 2013 to 2022 alongside the beloved pedagogue Yehonatan Berick.
Yosuke began his violin studies at age six with his father, Masao Kawasaki, and Setsu Goto. He was subsequently accepted into The Juilliard School Pre-College Division, where he furthered his education. He graduated from The Juilliard School in 1998 under the tutorship of Dorothy DeLay, Hyo Kang, Felix Galimir, and Joel Smirnoff.
Yosuke Kawasaki est violon solo de l’Orchestre du CNA et premier violon invité de l'orchestre symphonique NHK à Tokyo. Sa polyvalence artistique lui a permis de faire carrière en musique symphonique, en musique de chambre et comme soliste. Comme musicien d’orchestre, il a fait ses débuts à l’Orchestre symphonique de Montgomery. Il a ensuite été violon solo à l’Orchestre de chambre Mito, à l’Orchestre Saito Kinen et au Japan Century Orchestra. Comme artiste solo et chambriste, il a fait carrière sur cinq continents. Il a collaboré avec des musiciens comme Seiji Ozawa, Pinchas Zukerman et Yo-Yo Ma, et s’est produit dans les plus prestigieuses salles du monde, dont le Carnegie Hall, le Suntory Hall et le Royal Concertgebouw.
Yosuke est actuellement membre de deux ensembles, Trio Ink et Mito String Quartet. Passionné de musique de chambre, il est directeur musical du Festival de musique Affinis au Japon. Il est aussi conseiller artistique d’un festival de musique de chambre bulgare appelé Off the Beaten Path.
En tant qu’enseignant, Yosuke a œuvré partout au Canada, offrant des classes de maître et jouant avec des élèves dans leurs écoles. Spécialiste du répertoire pour quatuor à cordes, il est devenu à 26 ans le plus jeune enseignant de l’académie internationale de musique de chambre Ozawa, un poste qu’il s’est vu confier par Seiji Ozawa. Il a aussi été professeur adjoint de violon à l’Université d’Ottawa de 2013 à 2022, aux côtés du très aimé pédagogue Yehonatan Berick.
Yosuke a commencé le violon à l’âge de six ans, d’abord sous la tutelle de son père Masao Kawasaki, puis sous celle de Setsu Goto. Il a par la suite été accepté dans la section précollégiale de l’école Juilliard, et a été diplômé de cette institution en 1998. Il y a étudié auprès de Dorothy DeLay, Hyo Kang, Felix Galimir et Joel Smirnoff.
Assistant Principal Cello of the National Arts Centre Orchestra since 2014, Julia MacLaine performs worldwide as a soloist, chamber, and orchestral musician in music ranging from classical to contemporary and from “world” to her own arrangements and compositions.
Most recently, she has performed with her string quartet Ironwood in Mahone Bay (NS), at the Indian River Festival (PEI), and their own Classical Unbound Festival in Prince Edward County. The quartet has appeared at the WolfGANG Sessions and the Music for a Sunday Afternoon series in Ottawa, at Ritornello Festival (SK), and in Paris. Their programs combine classical warhorses (Beethoven, Ravel, Debussy) with very new music (works by Ana Sokolovic, Nicole Lizée, Bryce Dessner, Philip Glass, Esa‐Pekka Salonen) and occasionally veer off into their own arrangements of original songs and folk music.
During the ten years she spent living in New York City, Julia collaborated frequently with composers, giving voice to new works for solo cello. Most notably, she has been a champion of Pedro Malpica’s Pachamama’s Catharsis. Julia could often be heard on all three stages at Carnegie Hall. As a member of Ensemble Connect (previously ACJW), she performed numerous chamber music concerts at Weill and Zankel Halls, notably as the soloist in Tan Dun’s concerto Elegy: Snow in June. She also played frequently in Stern Auditorium as a member of the Orchestra of St. Luke’s and as principal cellist for Osvaldo Golijov’s Pasion selun San Marcos. From 2005 to 2014, she was a member of the Brooklyn‐based chamber orchestra The Knights, with whom she performed the Schumann Cello Concerto in 2012 in Central Park and for live broadcast by WQXR. The GRAMMY‐nominated ensemble collaborates regularly with artists such as Gil Shaham, Renée Fleming, and Yo‐Yo Ma and has recorded several albums for, among others, Sony Classical.
An entrepreneurial musician, Julia co-founded the New York group the Ikarus Chamber Players, an ensemble that married classical chamber music with other art forms in their own concert series in auction houses, art galleries, and other unique venues. With her colleagues in the Academy (Carnegie and Juilliard‐led fellowship connected to Ensemble ACJW/Connect), she formed the chamber music collective Decoda to develop community chamber music residencies around the world. With Decoda, Julia has performed at the Mecklenberg‐Vorpommern Festival in Germany, Abu Dhabi, Suntory Hall in Tokyo, and across the United States. She has also appeared at the Lanaudière, Bic, Mostly Mozart, Tanglewood, and Ravinia festivals.
Julia has performed with the Deutsche Kammerphilharmonie Bremen and Les Violons du Roy, and her chamber music collaborators include Itzhak Perlman, Jackie Parker, Pinchas Zukerman, members of the Orion String Quartet, Ani and Ida Kavafian, Inon Barnatan, and Cynthia Phelps.
Originally from Prince Edward Island, Julia studied with Antonio Lysy at McGill University (BMus), Timothy Eddy at the Mannes College of Music (Artist Diploma), and The Juilliard School (MMus).
Assistante violoncelle solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 2014, Julia MacLaine se produit mondialement comme soliste, musicienne d’orchestre et de chambre pour des œuvres passant du classique au contemporain, et de la musique du monde à ses propres arrangements et compositions.
Elle s’est récemment produite avec son quatuor à cordes Ironwood à Mahone Bay (N.-É.), au Indian River Festival (Î-P-É), et à leur propre festival Classical Unbound dans le comté de Prince Edward. Le quatuor a participé aux Sessions WolfGANG et à la série Musique pour un dimanche après-midi à Ottawa, au festival Ritornello (SK), et à divers événements à Paris. Leurs programmes combinent chevaux de bataille classiques (Beethoven, Ravel, Debussy) et musique contemporaine (œuvres d’Ana Sokolovic, Nicole Lizée, Bryce Dessner, Philip Glass, Esa‐Pekka Salonen), tout en se permettant des détours du côté de leurs propres arrangements de compositions originales et de musique folk.
Pendant ses dix années passées à New York, Julia a régulièrement collaboré avec des compositeurs, ce qui a donné lieu à de nouvelles œuvres pour violoncelle solo. Elle s’est entre autres faite championne de Pachamama’s Catharsis de Pedro Malpica. Julia s’est souvent produite sur les trois scènes de Carnegie Hall. Comme membre d’Ensemble Connect (autrefois ACJW), elle a présenté de nombreux concerts de musique de chambre aux salles Weill et Zankel, notamment comme soliste dans le concerto Elegy: Snow In June de Tan Dun. Elle a aussi joué fréquemment à l’auditorium Stern comme membre de l’Orchestra of St. Luke’s, et comme violoncelle solo pour Pasion selun San Marcos d’Osvaldo Golijov. De 2005 à 2014, elle a été membre de l’orchestre de chambre The Knights de Brooklyn, avec qui elle a interprété le Concerto pour violoncelle de Schumann dans Central Park en 2012, diffusé en direct sur WQXR. L’ensemble finaliste aux Grammys collabore régulièrement avec des artistes comme Gil Shaham, Renée Fleming et Yo‐Yo Ma, et a enregistré plusieurs albums sur des étiquettes comme SONY Classical.
À la fois musicienne et entrepreneure, Julia a cofondé le groupe new-yorkais The Ikarus Chamber Players, un ensemble qui marie la musique de chambre classique à d’autres formes d’art au sein de leur propre série de concerts dans des maisons de vente aux enchères, des galeries d’art et d’autres lieux inusités. Avec ses collègues de l’Académie (un programme de stages offert par Carnegie et Juilliard et rattaché à Ensemble ACJW/Connect), elle a formé le collectif de musique de chambre Decoda pour développer des résidences communautaires de musique de chambre partout au monde. Avec Decoda, Julia a joué au festival Mecklenberg‐Vorpommern en Allemagne, à Abu Dhabi, au Suntory Hall à Tokyo, et partout aux États-Unis. Elle a également participé aux festivals Lanaudière, Bic, Mostly Mozart, Tanglewood et Ravinia.
Julia a accompagné le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen et Les Violons du Roy, et elle compte parmi ses collaborateurs de musique de chambre Itzhak Perlman, Jackie Parker, Pinchas Zukerman, des membres de l’Orion String Quartet, Ani et Ida Kavafian, Inon Barnatan et Cynthia Phelps.
Originaire de l’Île-du-Prince-Édouard, Julia a étudié auprès d’Antonio Lysy à l’Université McGill (baccalauréat en musique), et auprès de Timothy Eddy au Collège de musique Mannes (diplôme d’artiste) et à l’école Juilliard (maîtrise en musique).
Since its debut in 1969, the National Arts Centre Orchestra has been praised for the passion and clarity of its performances, its visionary educational programs, and its prominent role in nurturing Canadian creativity. Under the leadership of Music Director Alexander Shelley, the Orchestra performs a full series of subscription concerts at the National Arts Centre each season, featuring world-class artists such as James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki, and Principal Guest Conductor John Storgårds.
Alexander Shelley began his tenure as Music Director in 2015, following Pinchas Zukerman’s 16 seasons at the helm. Principal Associate Conductor of the Royal Philharmonic Orchestra, and former Chief Conductor of the Nuremberg Symphony Orchestra (2009 - 2017), he has been in demand around the world, conducting the Rotterdam Philharmonic, DSO Berlin, Leipzig Gewandhaus, and Stockholm Philharmonic, among others, and maintains a regular relationship with the Deutsche Kammerphilharmonie and the German National Youth Orchestra.
National and international tours have been a hallmark of the National Arts Centre Orchestra from the very beginning. The Orchestra has toured 95 times since its inauguration in 1969, visiting 120 cities in Canada, as well as 20 countries and 138 cities internationally. In recent years, the orchestra has undertaken performance and education tours across Canada, as well as the U.K. and China. In 2019, the Orchestra marked its 50th anniversary with a seven-city European tour that included performances and education events in England, France, the Netherlands, Denmark and Sweden, and that showcased the work of six Canadian composers.
The NAC Orchestra has recorded many of the more than 80 new works commissioned since its inception, for radio and on over 40 commercial recordings. These include Angela Hewitt’s 2015 JUNO Award-winning album of Mozart Piano Concertos; the groundbreaking Life Reflected, which includes My Name is Amanda Todd by Jocelyn Morlock, winner of the 2018 JUNO for Classical Composition of the Year; and from the 2019 JUNO nominated New Worlds, Ana Sokolović’s Golden Slumbers Kiss Your Eyes, 2019 JUNO Winner for Classical Composition of the Year.
The NAC Orchestra reaches a national and international audience through touring, recordings, and extensive educational outreach. The Orchestra performed on Parliament Hill for the 2019 Canada Day noon concert in a live broadcast for CBC Television.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du CNA reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la direction du Directeur musical Alexander Shelley, l’ensemble propose chaque saison une série complète de concerts d’abonnement au Centre national des Arts qui mettent en vedette des artistes de réputation internationale, tels James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Les tournées nationales et internationales sont depuis toujours une caractéristique distinctive de l’Orchestre du CNA. L’ensemble a fait 95 tournées depuis sa création, ce qui comprend des arrêts dans 120 villes canadiennes, 20 pays et 138 villes du monde. Au cours des dernières années, l’Orchestre a effectué des tournées de concerts et d’activités éducatives au Canada, au Royaume-Uni et en Chine. En 2019, il a célébré son 50e anniversaire par une tournée européenne de sept villes en Angleterre, en France, aux Pays-Bas, au Danemark et en Suède, où il a mis en valeur le travail de six compositeurs canadiens et offert une série de concerts et d’activités éducatives.
Depuis son inauguration, l’Orchestre du CNA a commandé plus de 80 nouvelles œuvres, la plupart à des compositeurs canadiens. L’Orchestre a enregistré pour la radio plusieurs de ses 80 œuvres de commande, et en a diffusé plus d’une quarantaine à des fins commerciales. Parmi celles-ci, citons le disque des concertos pour piano de Mozart enregistré avec Angela Hewitt et primé aux JUNO en 2015, l’œuvre révolutionnaire Réflexions sur la vie, qui comprend la pièce My Name is Amanda Todd de Jocelyn Morlock, couronnée Composition classique de l’année aux JUNO 2018, et l’album finaliste aux JUNO 2019 Nouveaux Mondes, sur lequel paraît Golden Slumbers Kiss Your Eyes… d’Ana Sokolović, lauréate du JUNO de la Composition classique de l’année (2019).Son concert-midi sur la Colline du Parlement pour la fête du Canada l’an dernier a été diffusé en direct sur les ondes de CBC.
Alexander Shelley succeeded Pinchas Zukerman as Music Director of Canada’s NAC Orchestra in September 2015. The ensemble has since been praised as being “transformed, hungry, bold, and unleashed” (Ottawa Citizen) and Shelley’s programming credited for turning the Orchestra into “one of the more audacious in North America” (Maclean’s).
Shelley is a champion of Canadian creation. Recent hallmarks include multimedia projects Life Reflected and UNDISRUPTED and three major new ballets in partnership with NAC Dance for Encount3rs. He is passionate about arts education and nurturing the next generation of musicians. He is an Ambassador for Ottawa’s OrKidstra, a charitable social development program that teaches children life skills through making music together.
In April 2022, Alexander Shelley made his debut at Carnegie Hall with the NAC Orchestra in its long-awaited return, and in the spring of 2019, he led the Orchestra on its critically acclaimed 50th-anniversary European tour, with stops in London, Paris, Copenhagen, and Stockholm.
Shelley is also the Principal Associate Conductor of London’s Royal Philharmonic Orchestra and, starting with the 2024–25 season, the Music Director of Artis-Naples and the Naples Philharmonic in Florida, USA. Previous releases with the NAC Orchestra include the Juno-nominated New Worlds, Life Reflected, ENCOUNT3RS, The Bounds of Our Dreams, the acclaimed multi-volume Clara - Robert - Johannes series, all with Canadian label Analekta, as well as Truth in Our Time with Orange Mountain Music.
The Music Director role is supported by Elinor Gill Ratcliffe, C.M., ONL, LL.D. (hc).
Alexander Shelley a reçu le titre de directeur musical de l’Orchestre du CNA en septembre 2015. Depuis, l’ensemble a été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen), et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord (magazine Maclean’s) pour sa programmation.
Champion de la création au Canada, Shelley a signé récemment le projet multimédia Réflexions sur la vie, INCONDITIONNEL et RENCONTR3S, une collaboration avec Danse CNA comportant trois nouveaux ballets d’envergure.
Shelley s’attache à cultiver les talents de la relève : il est notamment un ambassadeur d’OrKidstra, un programme de développement social qui, à travers la musique, aide les jeunes d’Ottawa à acquérir des compétences essentielles.
En avril 2022, Shelley a fait ses débuts au Carnegie Hall avec l’Orchestre du Centre national des Arts, marquant le retour tant attendu de l’ensemble dans cette salle mythique. Au printemps 2019, il a dirigé l’Orchestre à l’occasion d’une tournée européenne très applaudie qui soulignait le 50ᵉ anniversaire de l’ensemble et qui a notamment fait escale à Londres, Paris, Copenhague et Stockholm.
Shelley est également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres, et, à partir de la saison 2024-2025, directeur artistique et musical d’Artis-Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples en Floride (États-Unis). Il a déjà fait paraître avec l’Orchestre du CNA Nouveaux Mondes (finaliste aux prix Juno); Réflexions sur la vie; RENCONTR3S; Aux frontières de nos rêves; la série d’albums Clara, Robert, Johannes, tous parus sous l’étiquette canadienne Analekta et acclamés par la critique; et La vérité à l’ère moderne sous l’étiquette Orange Mountain Music.
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Le Fond Janice et Earle O’Born pour l’excellence dans les arts de la scène
Le rôle de directeur musical de l’Orchestre du CNA est généreusement soutenu par Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D (hc)